Pour écouter le poème par Apollinaire lui-même
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne
La joie venait toujours après la peineVienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeureLes mains dans les mains restons face à face
Tandis que sous
Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l’onde si lasseVienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeureL’amour s’en va comme cette eau courante
L’amour s’en va
Comme la vie est lente
Et comme l’Espérance est violenteVienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeurePassent les jours et passent les semaines
Ni temps passé
Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la SeineVienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure
Un texte splendide qui me rapelle bien des choses. Merci
Commentaire par magda — 3 juillet, 2008 @ 2:09 |
C’est à mon humble avis, le plus beau texte de la langue française.
Commentaire par Mazacle — 3 octobre, 2008 @ 6:42 |
Un beau texte,,, très liquide comme son sujet
Commentaire par db — 4 octobre, 2008 @ 8:04 |
bon a ne pa rater dans ce cas là il y avait beaucoup de choses interdit dans
Commentaire par syrine — 2 décembre, 2009 @ 6:04 |
cbhsdbgtwdjk
Commentaire par salaun — 10 décembre, 2010 @ 12:50 |
Variante de Delphine (étudiante shanghaïenne) :
Sur le pont Wu-Ning-Lu défilent les voitures
or j’y demeure
Faut-il que je tienne
à enregistrer la murale qui trompe
***
De figures en figures les vrais et faux
s’y mêlent, interfaçables
l’oeil confus
l’esprit qui s’émerveille
***
Sous le pont Wu-Ning-Lu coule la Su-Zhou-He
l’eau si terne
tandis qu’aux rives se dresse
attendant la vente les tours brunes
***
La nuit tombée s’allume la façade
le bus s’en va je contemple
Commentaire par Cochonfucius — 11 Mai, 2022 @ 7:55 |