Entre Nous

22 octobre, 2016

La folie des grandeurs

logo-slogan-x2Un SDF condamné à de la prison ferme pour avoir séjourné dans des hôtels de luxe
sans payer

Il avait la folie des grandeurs. Un sexagénaire sans domicile fixe a été condamné ce mercredi à 18 mois de prison ferme, par le tribunal correctionnel de Clermont-Ferrand, rapporte La Montagne. Sa faute? Avoir mangé dans des restaurants gastronomiques, puis séjourné dans de luxueux hôtels, sans avoir réglé aucune note.

Mais la fraude ne s’arrête pas là: l’homme, qui utilisait des cartes bancaires ne lui appartenant pas – dont celle usurpée à l’un de ses amis -, faisait également en sorte de bénéficier du transport gratuit, en falsifiant des documents pour éviter d’être verbalisé.

A l’issue de son procès, il a immédiatement été placé en détention.

 

Au total, le préjudice est estimé à plusieurs centaines de milliers d’euros: une addition dans un grand restaurant s’élevant notamment à 2.354 euros, ou encore des réservations d’hôtel effectuées pour plusieurs milliers d’euros, avec les services compris (repas dans la chambre, pressing…).

20 octobre, 2016

Fait divers

Filed under: AUSTRALIE,COMPRÉHENSION ÉCRITE — db @ 8:39

Australie : son plan « Tinder » vire au drame
Maxime-M 15 octobre 2016 Au tribunal, News

15/10/16 – Brisbane.

1452811365615Le procès qui se tient ces jours-ci devant la cour d’assises de Brisbane en Australie passionne la presse anglo-saxonne. Gable Tostee, 30 ans est dépeint comme un monstre depuis des mois. Mais ce jeune homme accusé d’homicide est-il réellement coupable de la mort de sa conquête d’un soir ? Ce sera aux jurés d’en décider…

Wright est une jeune Néo-Zélandaise de 26 ans. En cette fin juillet 2014, elle (more…)

17 octobre, 2016

La star de l’automne

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Dès l’approche de l’automne, les Français se ruent sur les noix. Le marché de ce fruit qui se conjugue avec de multiples saveurs est en pleine croissance. En 10 ans, sa production a augmenté de 26% et sur la même période, ses prix ont grimpé de 40%. Franck Adiard, producteur de noix installé près de Grenoble (Isère), est sur le pied de guerre. Et pour cause, en cette mi-octobre, la récolte vient de commencer.

« La demande de noix est constante »

Les noix doivent être parfaites pour la vente. Elles sont donc lavées puis séchées dans des cuves en inox, avant d’être calibrées et triées. Thierry Arnaud, grossiste, commercialise 3 000 tonnes de noix pas an, dont la moitié sera exportée vers l’Allemagne et l’Italie. Depuis quelques années, le marché est très porteur et « la demande de noix est constante« , selon lui. Utilisée en huile, confiserie ou pâtisserie, le croquant et l’arôme de la noix invitent à toutes les audaces.

JT FR2

Gaspillage

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Des gestes qu’on ne devrait plus voir : jeter ces invendus consommables à la poubelle pour la distribution, ça devrait être du passé. Il y a un an Ségolène Royal partait en guerre contre le gaspillage alimentaire, il en ressort une loi pour développer les dons aux associations. Quand est-il aujourd’hui ? Ces pratiques sont-elles terminées ?

Seul un produit consommable sur dix serait donné

Pour le savoir, nous avons suivi un groupe de militants, une sorte de commando anti-gaspillage, qui visite les poubelles des grandes surfaces la nuit. À l’intérieur de ce local, ils trouvent un peu de tout. Certains aliments sont périmés, mais plus d’un tiers sont toujours consommables. 25 minutes plus tard, ils repartent, leurs sacs remplis. Selon eux, rien n’a vraiment changé ces derniers temps. Il y a toujours des produits consommables dans les poubelles. Ils les redistribuent le lendemain pour interpeller les passants. En fait, la loi dit que la grande distribution a jusqu’en février 2017 pour ne plus jeter ses denrées consommables. Aujourd’hui, seul un produit consommable sur dix serait donné, près de 1,5 million de tonnes d’aliments sont toujours gaspillés par la distribution.

JT FR2

Quiz

15 octobre, 2016

Ne nous fâchons pas !

Filed under: COMPRÉHENSION ÉCRITE,DELF,FRANCE QUOTIDIENNE — db @ 8:36

pouce
Polémique ? (more…)

13 octobre, 2016

Histoire à lire

 

9 octobre, 2016

Je suis une mère française, et je suis fatiguée

Filed under: COMPRÉHENSION ÉCRITE,DELF — db @ 6:09

22ceb700dc1a7a88a56f3b981a639192Vue des États-Unis, l’éducation à la française semble formidable mais pourtant, les considérations sur les styles éducatifs nationaux m’ont toujours paru suspectes.

La presse américaine aime beaucoup les femmes françaises… Et j’adore lire les articles américains sur ma vie et celles des mères de notre pays. C’est toujours très flatteur. Chic naturel, minceur et même génie éducatif, nous voilà parées de toutes les qualités. Ainsi me suis-je arrêtée sur cet article du New York Magazine signé par la journaliste Laura June, qui glorifie notre talent national à faire manger des légumes et à donner un cadre structurant à nos enfants.

C’était déjà ce que racontait Pamela Druckerman dans son livre French Children Don’t Throw Food (Les enfants français ne jettent pas leur nourriture), énorme succès médiatique des deux côtés de l’Atlantique. La nourriture et les enfants français, c’est un filon éditorial aux États-Unis: en attestent French Kids Eat Everything, de Karen Le Billon, ou encore The New Basics, par le pédiatre français Michel Cohen. Des lectures qui, comme l’indique l’auteur de l’article, permettent (more…)

30 septembre, 2016

Dialogues

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10 septembre, 2016

Les nantis veulent du multicul à tout prix

Filed under: COMPRÉHENSION ÉCRITE,FRANCE QUOTIDIENNE — db @ 10:21

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Source : Amaury

Les nantis n’habitant pas les quartiers où la « diversité » est présente se réjouissant de la décision du Conseil d’État d’autoriser de fait le burkini, provoc islamiste, veulent du multiculturel à tout prix. Hé bien ils vont en avoir de la différence, de l’exotisme à peu de frais, de la coutume religieuse traditionnelle et pittoresque. Ils veulent du multiculturel car cela flatte leurs vanités. Il voient cela dit le multiculturel en « clichés » de cartes postales : les épices multicolores, les femmes tatouées au henné, les hommes mystérieux derrière leur look de « fier nomade du désert ». Quand ils ont un zeste de culture, cela leur rappelle leur lecture de Jean Genet sur les palestiniens.

Mais leur perception de la différence ethnique demeure donc clairement colonial au fond, ce que l’on peut trouver un rien ironique. Cette conception de la différence est à géométrie variable, elle est liée au masochisme mémoriel constant que la France doit subir depuis des décennies et à cette « haine de soi » de la majorité des occidentaux évoquée par Reynald Secher, une haine d’eux mêmes les amenant à rejeter toute leur histoire, leurs racines, leurs valeurs. L’ignorance le dispute à la sottise, le salmigondis de lieux communs vaguement syncrétistes à la bouillie pour chats très superficiellement humaniste.

Ce n’est en rien par humanisme qu’ils veulent du multiculturel jusqu’à l’absurde, il s’agit juste pour eux de se distraire de leur profond ennui de privilégiés décervelés, profondément amoraux comme l’étaient leurs ascendants mais de manière beaucoup moins hypocrite.

On peut le leur reconnaître…

Car ce sont bel et bien des nantis issus de milieux protégés, bénéficiant encore de réseaux, se cooptant entre eux. Eux prétendent que les privilèges objectifs dont ils bénéficient sont des « sentiments », qu’être encore un bourgeois relève de l’opinion que l’on a de soi. De temps en temps, bien entendu, ils laissent entrer dans leurs rangs un fils ou une fille de prolo, pour l’image, pour se donner bonne conscience. C’est encore mieux bien entendu quand celui-ci est « issu de la diversité », enfin s’il est présentable, s’il n’est pas trop rebelle et qu’il ne la ramène pas de trop durant les soirées mondaines…

…Ils veulent du « bon sauvage » en somme, du « bon sauvage » de service très très gentil et docile.

 

25 août, 2016

Jour de colère

Filed under: COMPRÉHENSION ÉCRITE,FRANCE QUOTIDIENNE — db @ 3:13

Jour de colère

e94d3507d87ae094088714ee58e118a511cd133f_original par Fawzia Zouari

Il y a des jours où je regrette d’être née arabe. Les jours où je me réveille devant le spectacle de gueules hirsutes prêtes à massacrer au nom d’Allah et où je m’endors avec le bruit des explosions diffusées sur fond de versets coraniques. Les jours où je regarde les cadavres joncher les rues de Bagdad ou de Beyrouth par la faute des kamikazes ; où des cheikhs manchots et aveugles s’arrogent le droit d’émettre des fatwas parce qu’ils sont pleins comme des outres de haine et de sang ; où je vois des petites filles, les unes courir protéger de leur corps leur mère qu’on lapide, et les autres revêtir la robe de mariée à l’âge de 9 ans.

Et puis ces jours où j’entends des mamans chrétiennes confier en sanglotant que leur progéniture convertie à l’islam refuse de les toucher sous prétexte qu’elles sont impures. Quand j’entends pleurer ce père musulman parce qu’il ne sait pas pourquoi son garçon est allé se faire tuer en Syrie. À l’heure où celui-ci parade dans les faubourgs d’Alep, kalachnikov en bandoulière, en attendant de se repaître d’une gamine venue de la banlieue de Tunis ou de Londres, à qui l’on a fait croire que le viol est un laissez-passer pour le paradis.

Ces jours où je vois les Bill Gates dépenser leur argent pour les petits Africains et les François Pinault pour les artistes de leur continent, tandis que les cheikhs du Golfe dilapident leur fortune dans les casinos et les maisons de charme et qu’il ne vient pas à l’idée des nababs du Maghreb de penser au chômeur qui crève la faim, au poète qui vit en clandestin, à l’artiste qui n’a pas de quoi s’acheter un pinceau. Et tous ces croyants qui se prennent pour les inventeurs de la poudre alors qu’ils ne savent pas nouer une cravate, et je ne parle pas de leur incapacité à fabriquer une tablette ou une voiture. Les mêmes qui dénombrent les miracles de la science dans le Coran et sont dénués du plus petit savoir capable de faire reculer les maladies. Non ! L’Occident, ces prêcheurs pleins d’arrogance le vomissent, bien qu’ils ne puissent se passer de ses portables, de ses médicaments, de ses progrès en tous genres.

Et la cacophonie de ces « révolutions » qui tombent entre des mains obscurantistes comme le fruit de l’arbre. Ces islamistes qui parlent de démocratie et n’en croient pas un mot, qui clament le respect des femmes et les traitent en esclaves. Et ces gourdes qui se voilent et se courbent au lieu de flairer le piège, qui revendiquent le statut de coépouse, de complémentaire, de moins que rien ! Et ces « niqabées » qui, en Europe, prennent un malin plaisir à choquer le bon Gaulois ou le bon Belge comme si c’était une prouesse de sortir en scaphandrier ! Comme si c’était une manière de grandir l’islam que de le présenter dans ses atours les plus rétrogrades.

Ces jours, enfin, où je cherche le salut et ne le trouve nulle part, même pas auprès d’une élite intellectuelle arabe qui sévit sur les antennes et ignore le terrain, qui vitupère le jour et finit dans les bars la nuit, qui parle principes et se vend pour une poignée de dollars, qui fait du bruit et qui ne sert à rien !

Voilà, c’était mon quart d’heure de colère contre les miens. Ouf !

Fawzia Zouari

24 août, 2016

Australie : le poids des mots

Filed under: AUSTRALIE,COMPRÉHENSION ÉCRITE — db @ 2:49

 

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241px-abc-radio-national-svgÉlodie Largenton 
Le dictionnaire national australien vient d’être mis à jour. Plus de 6 000 mots et expressions ont été ajoutés. Des choix qui en disent long sur la culture et l’histoire australiennes.
C’est en 1988 que le dictionnaire australien a fait son apparition. Le but était de consigner les termes et expressions purement australiennes. Près de trente ans après, une deuxième (more…)

21 août, 2016

Une maison de rêve pour 3.40 euros

Filed under: AUSTRALIE,COMPRÉHENSION ÉCRITE — db @ 1:29

Australie : une maison de rêve pour 3.40 euros

publié le samedi 20 août 2016 à 11h00

Une association australienne a lancé une loterie dont le gros lot est une somptueuse maison de bord de mer dont la valeur est estimée à près de 3 millions d’euros. Le prix du billet : 5 dollars australiens, soit environ 3.40 euros. (more…)

16 août, 2016

Lost in translation

Filed under: COMPRÉHENSION ÉCRITE,VOCABULAIRE — db @ 5:36
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Vivre à Paris

expat

La vie à Paris, vue par les étrangers…

Ah Paris, sa tour Eiffel, la capitale du romantisme, de la mode, de la gastronomie, se disent les étrangers en apprenant leur mutation en France. Mais Expatriates Magazine a mis en ligne une infographie qui montre l’envers du décor – ou la face immergée de l’iceberg – de la vie parisienne pour les étrangers expatriés dans notre capitale…
Car vivre en France, selon le magazine, c’est aussi, (dans le désordre)

–       Se faire extorquer un loyer dément

–       redécouvrir la bureaucratie et ses nombreux formulaires

–       être perplexe quand on doit changer de ligne à Châtelet

–       accepter qu’ici on peut voir des gens pisser en public

–       perfectionner sa technique de slalom entre les crottes de chien

–       se préparer à ce qu’un « colis suspect » soit repéré dans le RER et ajuster son temps de trajet

–       survivre à un presque accident sur un passage piéton

–       faire la queue au bureau de poste

–       devenir un adepte du tabagisme passif

–       redéfinir le concept de service client

–       vivre au dernier étage sans avoir d’ascenseur

–       taper sur un clavier Azerty

–       ne rien comprendre au jargon écrit sur le bulletin de salaire

–       apprendre à se plaindre un peu… comme les locaux !

Cette vision de Paris a déjà été partagée plus de 10000 fois sur Facebook, à croire que les étrangers vivant à Paris s’y reconnaissent… mais de nombreux Parisiens semblent aussi avoir pris ce descriptif à leur compte, avec humour.

Source Le Petit Journal

10 août, 2016

La colère des Aborigènes d’Australie

Filed under: AUSTRALIE,COMPRÉHENSION ÉCRITE — db @ 12:40

La colère des Aborigènes d’Australie, moqués par un dessin

lemonde-logo-small |  09.08.2016 à 12h26 |Par  Caroline Taïx (Sydney, correspondance)

Le dessin qui a sucité la polémique.

Un père enlaçant sa fille en tutu. Un autre portant fièrement son petit garçon. Un jeune diplômé entouré de deux hommes, certainement son père et son grand-père. Ils ont un point commun : tous sont aborigènes d’Australie. Ces photos de famille, et des centaines d’autres, ont été diffusées sur Twitter, depuis samedi 6 août, avec le mot-clé #IndigenousDads, en réponse à une caricature parue dans The Australian. Ce quotidien conservateur a choisi le 4 août, journée dédiée aux enfants aborigènes en Australie, pour publier un dessin qui n’en finit pas de faire polémique. On y voit un policier ramenant un adolescent à son père. Mais ce père aborigène, bière à la main, certainement saoul, interroge, à propos du jeune : « C’est quoi son nom ? »

Les réactions n’ont pas tardé à tomber pour dénoncer la caricature « raciste ». « Cela implique que les parents aborigènes n’aiment pas leurs enfants, qu’ils sont tous fainéants et alcooliques », a fustigé, consterné, le chef de file des Verts, Richard Di Natale. Le ministre des affaires aborigènes, Nigel Scullion, a jugé que ce dessin, « de très mauvais goût », reproduisait un « stéréotype raciste ». La banque Suncorp et le festival d’Adelaïde ont annoncé le retrait de campagnes publicitaires du journal.

LA QUESTION DE LA PLACE DES INDIGÈNES DANS LA SOCIÉTÉ AUSTRALIENNE EST À NOUVEAU PARTICULIÈREMENT SENSIBLE

Quand Joel Bayliss, un Aborigène travaillant dans la justice des mineurs, a vu le dessin, il a ressenti beaucoup de colère, a-t-il expliqué sur la radio publique ABC. Puis il a cherché à transformer ce sentiment « en quelque chose de positif ». Il a alors simplement envoyé sur Twitter, samedi, une photo de lui et ses deux enfants avec les mots suivants : « Je suis un père aborigène fier. » En quelques heures, les souvenirs de famille, les photos personnelles, les déclarations d’amour de pères aborigènes se sont multipliées. Le créateur de la série à succès « Cleverman », l’Aborigène Ryan Griffen, a tweeté : « Non seulement je connais le prénom de mon fils, mais en plus, j’ai créé un super-héros qui porte son nom. » Un responsable de la ligue de rugby pose en photo à la pêche avec son fils et écrit : « Moi et mon plus jeune enfant… Et un poisson ! Pas une cannette de bière ! »

Le quotidien The Australian a pris la défense de son dessinateur, Bill Leak. Le journal « est fier de (…) contribuer au débat national sur le sujet crucial des affaires aborigènes », a écrit le rédacteur en chef, Paul Whittaker. Le journal reproche à d’autres médias de « nier l’existence d’un problème sérieux ». La question de la place des indigènes dans la société australienne est à nouveau particulièrement sensible, depuis qu’un documentaire a montré, fin juillet, des mineurs, principalement aborigènes, victimes de maltraitance dans une prison. Les Aborigènes représentent 3 % de la population australienne, mais plus de la moitié des détenus de moins de 17 ans.

 Source :  lemonde-logo-smallCaroline Taïx (Sydney, correspondance)
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31 juillet, 2016

Economie Domestique

Filed under: COMPRÉHENSION ÉCRITE — db @ 1:00
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Economie Domestique Anglaise en 1960

Ceci est la fidèle traduction d’un AUTHENTIQUE extrait d’un manuel scolaire d’Economie Domestique anglo-saxon, publié en 1960 …

FAITES EN SORTE QUE LE DINER SOIT PRET

Préparez les choses à l’avance, le soir précédent s’il le faut, afin qu’un délicieux repas l’attende à son retour du travail. C’est une façon de lui faire savoir que vous avez pensé à lui et vous souciez de ses besoins. La plupart des hommes ont faim lorsqu’ils rentrent à la maison et la perspective d’un bon repas (particulièrement leur plat favori) fait partie de la nécessaire chaleur d’un accueil.

SOYEZ PRETE. (more…)

24 juillet, 2016

Bistrot

Bistrots, des monuments nationaux à conserver!

Le comptoir parisien, un vrai sujet d’étude

Thomas Morales

Thomas Morales
est journaliste et écrivain…

Publié le 09 avril 2016 / Culture Société

pierre boisard paris bistrot

Enfin un sociologue qui explique les bistrots et excuse leurs habitués ! La culture de l’excuse a parfois du bon. Quand la sociologie se met au service du comptoir, c’est toute l’Université qui rachète ses errements. Un sujet aussi central, imbriqué dans notre subconscient, mêlant l’économie à la psychologie, les grands ducs et les bois-sans-soif, le merveilleux et le tragique, nos terroirs et la flambée immobilière parisienne, mérite qu’on s’arrime solidement au zinc et qu’on réfléchisse au destin de ces milliers d’Auvergnats venus faire fortune dans la capitale dès la fin du XIXème siècle.

Un jour, il faudra écrire la mélancolie du percolateur ou le charme discret du tiroir-caisse à la sauce aveyronnaise. Après avoir étudié Le Camembert, mythe français, Pierre Boisard s’attaque à un autre pan de notre identité nationale dans La vie de bistrot aux Presses Universitaires de France. La rencontre entre ce chercheur en sciences humaines et Yves, le patron du Martignac dans le VIIème arrondissement donne naissance à un livre hybride, moitié-essai, moitié-tranches de vie. Le bistrot avec ou sans (t), c’est un lieu de transit, un sas de décompression entre la vie professionnelle et le foyer, entre la hiérarchie tatillonne du bureau et l’intimité obsédante des familles, le seul endroit où l’homme peut laisser au porte-manteau son vague à l’âme sans craindre l’excommunication. Un espace où chacun s’invente une vie et partage le temps d’un repas ou d’une bière, sa solitude ou ses espoirs, ses rires ou ses larmes. Chaque jour, les Français pratiquent cette forme avancée d’humanité que les algorithmes des réseaux sociaux sont encore incapables de retranscrire ou d’imiter. Sans nul doute, une société sans bistrot attesterait la fin de notre civilisation. Avec la faillite des idéologies, la mondialisation triomphante, la religion en cartouchière, l’individualisme forcené, le bistrot semble le dernier refuge où l’autre n’est pas un homme à abattre, où l’étranger a un visage. La liberté de causer ou pas avec son prochain dans un rapport qui n’est pas marchand tient du miracle absolu.

Qu’attend l’UNESCO pour réagir, labéliser, patrimonialiser notre art de vivre ? Pierre Boisard explique que le bistrot, insoumis et réfractaire, ne se laisse enfermer dans aucune frontière sémantique ou statistique. « C’est un établissement où l’on peut boire et manger sans se ruiner, et aux heures creuses, sans trop se presser, dans une ambiance décontractée. Il entre un autre élément dans sa définition, bien plus important mais difficile à définir car immatériel : l’esprit du lieu, parfois sa thématique, l’atmosphère qui y règne – en un mot, l’air qu’on y respire » avance-t-il prudemment comme hypothèse de travail. Une gueule d’atmosphère en somme qui varie selon la situation géographique, la clientèle, l’humeur du patron, l’emplacement de la cuisine, la présence d’un flipper ou d’un baby. L’INSEE ne reconnait officiellement que deux catégories : les restaurants et les débits de boisson. Le bistrot est trop à l’étroit dans ces compartiments-là. Pour saisir l’essence même de ce mythe urbain, Pierre Boisard a poussé la porte du Martignac, près des ministères. Et il s’est trouvé face à un personnage hors norme, grandiloquent et sensible, lucide et enfiévré, un type qui aime son métier et va l’initier aux réalités d’une activité méconnue du grand public. Le bistrot charrie son lot de fantasmes sur l’alcoolisme et les dérives verbales qui en découlent.

Une tirade, comme celle prononcée par Robert Dalban dans Un idiot à Paris (1967) : « Je suis ancien combattant, militant socialiste, et bistrot. C’est dire si, dans ma vie, j’en ai entendu, des conneries ! » ne s’entend pas à tous les coins de rue, malgré sa pertinence et son caractère irréfutable. Yves a connu pas mal de galères avant de s’installer et de trouver l’équilibre professionnel avec Nathalie dans un quartier bourgeois où le brassage social est certainement plus vivace qu’ailleurs ! Entre les livreurs, les fonctionnaires, les cadres supérieurs, les retraités aisés, les étudiants ou les touristes, Yves est le seul capitaine à bord. Celui qui avait la volonté farouche de devenir son propre patron connaît toutes les chausse-trappes du milieu. Son succès, il le doit à son caractère et à sa cuisine maison. Il répète à l’envi qu’il ne suffit pas d’avoir les moyens financiers pour faire marcher une affaire. Le sociologue le suit durant une journée (harassante) et en profite pour conter l’histoire des Auvergnats, jadis porteurs d’eau, de bois et charbon, puis seigneurs du pavé parisien. Leur dureté au mal, leur système d’entraide provinciale et leur prudence proverbiale ont nourri l’imaginaire de nombreux écrivains. Mais tout ne s’explique pas pour que l’alchimie opère. Et si finalement, c’était le patron qui choisissait sa clientèle. Comme en amour, on n’est jamais maître du jeu !

La vie de bistrot, Pierre Boisard, PUF, 2016.

18 juillet, 2016

Paris serait la ville où l’on travaille le moins

 

 

Une employée de bureau faisant la sieste.
Une employée de bureau faisant la sieste. – OJO Images / Rex Featur/REX/SIPA

logoDans une étude publiée cette semaine, le géant financier UBS a classé 71 grandes villes mondiales en fonction de la moyenne d’ heures de travail par semaine, et en s’appuyant sur 15 professions. Paris y apparaît comme étant la ville où les salariés profitent de la plus courte semaine de travail, avec une moyenne de 30 heures et 10 minutes.

>> A lire aussi : Paris chute au classement des villes où il fait bon vivre

Lyon est deuxième au classement des villes qui travaillent le moins, avec une semaine moyenne de travail de 31 heures et 22 minutes.

Hong Kong serait la ville où l’on travaille le plus

En comparaison, et toujours selon la même étude, Hong Kong serait la ville où les salariés en font le plus, avec une moyenne par habitant de 50 heures de travail par semaine. De manière générale, les 18 premières places du classement sont détenues par des villes européennes, avec les semaines de travail les plus courtes.

>> A lire aussi : Qualité de vie: La France n’est plus dans le top 20 des pays où il fait bon vivre

Elles sont toutes en dessous de la moyenne des 71 villes qui se situent à 36 heures et 23 minutes. Les villes asiatiques occupent quant à elles les dernières places du même classement avec les semaines de travail les plus longues. Dans le top 10 des villes les plus travailleuses, sept sont asiatiques.

68.000 données pour réaliser cette étude

Pour réaliser ce classement, UBS s’est appuyé sur 68.000 données venant du monde entier, en passant des salaires hebdomadaires, jusqu’aux jours de vacances, mais aussi en prenant en compte des tarifs des biens et services locaux. En ce qui concerne les 15 professions sélectionnées, cela va des infirmières aux banquiers, en prenant en compte différents âges, niveaux d’éducations ou encore différentes situations familiales, afin d’obtenir un spectre d’étude représentatif de la société.

17 juillet, 2016

Les règlements chez les institutrices

Les temps changent…

Voici les règlements chez les institutrices au début du XXe siècle. (car il n’y avait pas d’homme dans l’enseignement)

Ne pas se marier.
Éviter la compagnie des hommes.
Ètre à la maison entre 20 heures et 6 heures, à moins d’être retenue par une tâche scolaire.
Ne pas flâner en ville dans les boutiques de crème glacée.
Ne jamais quitter la ville sans permission du président de la commission scolaire.
Ne pas fumer la cigarette.
Ne pas boire ni bière, ni vin, ni whiski.
Ne point monter dans une voiture en compagnie d’un homme, sauf avec son père ou son frère.
Ne point se vêtir de couleurs voyantes.
Ne point se teindre les cheveux.
Porter au moins deux jupons.
Ne point porter la robe à plus de deux pouces au-dessus de la cheville.
Balayer le plancher de la classe chaque jour, le frotter chaque semaine et allumer le poêle à chaque matin.

(source inconnue)

14 juillet, 2016

Ecoutez et lisez

Filed under: COMPRÉHENSION ÉCRITE,COMPRÉHENSION ORALE — db @ 9:33

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